Décès de l'ancien patron du Tour de France Félix Lévitan18 fév 2007 (AFP) - Félix Lévitan, qui dirigea le Tour de France pendant deux décennies, est décédé aujourd’hui à 16h30 à son domicile de Cannes (Alpes Maritimes), à l'âge de 95 ans, a-t-on appris d'un de ses proches. Né le 12 octobre 1911, il débuta comme téléphoniste de presse avant d'obtenir sa carte de presse en 1928, jusqu'au titre de rédacteur en chef du "Parisien Libéré", journal dont il dirigea les services sportifs à partir de 1962. retour au sommaire / retour à l'accueil
Grand Prix de la Côte Etrusque : Victoire de Petacchi10 fév 2007 (AFP) - L'Italien Alessandro Petacchi (Team Milram) a remporté samedi au sprint le Grand Prix cycliste de la Côte Etrusque en Italie, une course de 193 km entre San Vincenzo et Donoratico. Classement : 1. Alessandro Petacchi (ITA/Team Milram), les 193 km en 4 h 38:00. retour au sommaire / retour à l'accueil
George Hincapie reconverti dans le businessLe fidèle lieutenant de Lance Armstrong a annoncé cette semaine la création d'un parc hôtelier de 150 hectares destiné aux cyclistes et aux sportifs fortunés. Ce complexe doit être inauguré en septembre prochain et ouvert au public au printemps 2008. Proche de Greenville, en Caroline du Sud, cet endroit est un petit paradis pour golfeurs, vététistes et autres sportifs au portefeuille bien garni : installations fitness, piscine, parcours cyclistes, hôtel grand luxe, chalets disséminés dans la verdure sont au programme. George Hincapie : « je propose une communauté de classe mondiale conçue pour qu'ils rencontrent le style de vie unique dont ils ont besoin ». Ce luxueux village s’ajoute à sa ligne de vêtements sportifs, dirigée par son frère Rich qui habille les coureurs de Chipotle (Slipstream), l'équipe de son ami Jonathan Vaughters. Toujours dans le textile, Hincapie avait lancé, il y a deux ans, "Echappée pour le cancer", des maillots cyclistes blancs et bleus conçus avec le soutien du laboratoire médical Amgen, principal sponsor du Tour de Californie et pionnier dans la fabrication de l'EPO. retour au sommaire / retour à l'accueil
Qatar : Cretskens en or et victoire d'étape de Boonen2 fév 2007 (AFP) - Le Belge Wilfried Cretskens (Quick Step) s'est adjugé le Tour du Qatar cycliste vendredi à l'issue de la dernière étape disputée entre Sealine Beach et Doha et remportée de main de maître par son compatriote et équipier Tom Boonen. Cretskens, remporte ainsi le premier succès de sa carrière. « Mon plus beau souvenir », disait-il à l'arrivée. Mais le grand monsieur de cette sixième édition du Tour du Qatar reste malgré tout Tom Boonen, vainqueur de cinq des six étapes de l'épreuve (en comptant le chrono par équipes). Ami et compagnon de chambre de Cretskens, l'ancien champion du monde lui avait accordé jeudi un bon de sortie au sein de l'échappée gagnante. Le fidèle lieutenant en avait profité pour ravir le maillot or de leader à son chef de file, finalement 2e au classement général final. La dernière étape (134 km) a d'abord été animée par une échappée de trois hommes partis dès le 15e kilomètre. Le Belge Kenny De Haes, le Danois Glenn Bak et le Français Emilien-Benoît Bergès allaient compter jusqu'à 7 minutes 30 secondes d'avance. Rejoints à dix kilomètres du but sur le circuit final, ils laissent alors les sprinteurs s'expliquer entre eux. Une nouvelle fois, Boonen se montrait plus rapide que son grand rival italien, Alessandro Petacchi qui échouait en deuxième position juste devant l'Australien Graeme Brown, 3e. « On en se lasse jamais de la victoire, déclarait Boonen, j'étais arrivé au Qatar avec un petit moral, dans un mauvais contexte (suite aux accusations de dopage à l'encontre de son directeur sportif Patrick Lefevere, ndlr) mais je quitte Doha avec un sentiment de bonheur ». A l'opposé, Alessandro Petacchi faisait la tête des mauvais jours, reconnaissant la supériorité actuelle de Boonen. Classement général final :1. Wilfried Cretskens (BEL) en 15 h 50:58 retour au sommaire / retour à l'accueil
L'UCI menace d'interdire Paris-Nice1 fév 2007 (AFP) - En menaçant jeudi d'interdire la tenue de Paris-Nice, l'Union cycliste internationale (UCI) a poursuivi son bras de fer avec ASO, la société organisatrice de la course au soleil mais aussi du Tour de France, à qui elle reproche de ne pas respecter les règles du ProTour. Selon plusieurs manageurs d'équipes interrogés jeudi par l'AFP à Doha en marge du Tour du Qatar, l'UCI a envoyé un courrier aux 20 responsables des équipes du ProTour leur signifiant qu'en n'invitant pas l'équipe belgo-suédoise Unibet.com (membre du ProTour) à Paris-Nice, ASO enfreint le règlement de l'UCI et prend le risque de se voir interdire l'organisation de la course au soleil. Christian Prudhomme, le directeur général délégué d'ASO (Amaury Sport Organisation) a réagi en certifiant que la course programmée du 11 au 18 mars "aura bien lieu". "Je veux rassurer les équipes. Nous allons tout faire pour organiser Paris-Nice. Nous allons organiser Paris-Nice", a-t-il déclaré. "Nous organiserons Paris-Nice en respectant les règlements sportifs et techniques habituellement en vigueur ainsi que la loi française", a poursuivi celui qui est aussi directeur du Tour de France. "Notre métier, notre vocation c'est d'organiser des courses, permettre à des athlètes de s'affronter. Je trouve assez paradoxal que l'UCI mette autant d'énergie à vouloir nous empêcher de le faire", a encore dit M. Prudhomme. Amaury Sport Organisation refuse, au même titre que les organisateurs des Tours d'Italie et d'Espagne, de faire partie du ProTour (censé regrouper les plus grandes courses et les meilleures équipes), mis en place fin 2004 par l'UCI, alors présidée par le Néerlandais Hein Verbruggen. "Le système ProTour est un système fermé, un système économique que nous dénonçons depuis le départ", a rappelé Christian Prudhomme qui estime que "le cyclisme est un sport qui a des racines et que Paris-Nice fait partie de ces racines". En n'invitant pas sur Paris-Nice l'équipe Unibet.com - nouvelle venue cet hiver parmi les équipes membres du ProTour - ASO avait provoqué le courroux de l'UCI, alors sommée par Unibet.com de trouver une solution pour l'intégrer à la course française. Mais l'UCI ne disposerait d'aucun moyen technique pour empêcher la tenue de la course: les autorisations d'emprunter la chaussée, les moyens matériels pour la tenue de l'épreuve ne sont en effet pas de son ressort. L'UCI se contente de fournir les commissaires de course - ces arbitres qui veillent au respect des règles sportives - et ASO pourrait très bien faire appel à des commissaires de la Fédération française de cyclisme. Par ailleurs, d'après des premiers contacts pris par l'AFP à Doha sur le Tour du Qatar, il apparaît que les équipes du ProTour interrogées à ce sujet ont bel et bien l'intention de participer à Paris-Nice même si l'UCI devait en interdire la tenue. retour au sommaire / retour à l'accueil
Qatar : victoire de Van Avermaet, Cretskens leader1 fév 2007 (AFP) - Le belge Greg Van Avermaet (Predictor) a remporté la 5e étape du Tour du Qatar. Son compatriote Wilfried Cretskens (Quick Step), échappé avec neuf autres coureurs dont le vainqueur de l'étape, a ravi le maillot de leader à son équipier Tom Boonen, arrivé au sein du peloton avec près de trois minutes de retard. L'échappée victorieurse, déclenchée au kilomètre 41, prenait rapidement deux minutes d'avance. Le peloton tentait dans un premier temps de revenir, se rapprochait même à 40 secondes, puis se désorganisait et abdiquait à 60 kilomètres de la ligne pour finir à 2 minutes 53 secondes du vainqueur. "C'est ma première saison et déjà mon premier succès chez les pros", se réjouissait Van Avermaet, 21 ans. "Je me sais rapide -car c'était ma force chez les amateurs- mais face à mes neuf compagnons d'échappée, je manquais forcément de repères et je n'avais aucune idée de ma valeur par rapport à eux. Maintenant, je suis fixé", plaisantait le jeune coureur. Son compatriote Wilfried Cretskens rayonnait à ses côtés sur le podium. Pour la première fois de sa carrière, il pouvait enfiler un maillot de leader. "Aujourd'hui, c'était mon jour. Tom (Boonen) nous avait dit d'aller dans les échappées. Cela m'a souri même si, un moment, j'ai bien cru que le peloton allait nous reprendre", racontait Cretskens, ami et compagnon de chambre de... Boonen, lequel s'avouait "aussi heureux" que s'il avait lui-même gagné. "Wilfried le mérite car c'est un type qui travaille énormément pour l'équipe. Tout au long de l'année, c'est peut-être lui qui en fait le plus pour ses leaders", notait Boonen à la veille de la 6e et dernière étape qui relie vendredi Sealine Beach à Doha sur 134 kilomètres. retour au sommaire / retour à l'accueil
Qatar : nouveau succès de Tom Boonen31 jan 2007 (AFP) - Tom Boonen (Quick.Step), décidément imbattable, a remporté la 4e étape du Tour du Qatar disputée sur 139 kilomètres entre le Camelodrome et le Golf de Doha. Il s'est imposé au sprint devant l'Australien Graeme Brown et le Brésilien Murilo Fischer. Boonen, qui a déjà remporté les trois premières étapes (y compris le contre-la-montre par équipes initial) conforte évidemment son maillot or de leader. La course s'est en fait jouée dans les premières centaines de mètres. Dès le départ les formations T-Mobile et Rabobank faisaient exploser le peloton en six morceaux. Petacchi en difficulté dès le premier kilomètre et, comme lui, la plupart des coureurs étaient piégés, à l'exception d'une trentaine d'hommes (dont Boonen, Tosatto, Eisel, Mondory, Knaven, De Jongh, Klier et Hoste) qui, poussés par le vent, prenaient rapidement plus d'une minute d'avance en couvrant la première heure de course à 58,5 km/h de moyenne. Bien organisés, ces hommes n'allaient jamais être repris. Les derniers kilomètres étaient animés par différentes attaques de coureurs ne désirant pas arriver au sprint avec Boonen. Mais l'ancien champion du monde revenait lui-même sur ces attaquants avant de placer un sprint irrésistible. Alessandro Petacchi qui était son plus proche rival au classement général, a passé la ligne avec plus de cinq minutes de retard au sein du deuxième peloton. Le Français Lloyd Mondory a pris la 4e place et, du même coup, le maillot de meilleur jeune au classement général. Jeudi, la 5e étape, le plus longue de l'épreuve, relie Al Zubarah (nord) à Mesaaied (sud) sur 160,5 kilomètres. retour au sommaire / retour à l'accueil Tour du Qatar : Tom Boonen vainqueur au sprint.30 jan 2007 (AFP) - Tom Boonen a remporté la 3e étape du Tour du Quatar en devançant au sprint l'Italien Alessandro Petacchi. L'Autrichien Bernard Eisel prenant la troisième place. Boonen a ainsi conforté son maillot or de leader avec 13 secondes d'avance sur Petacchi au classement général. Le début d'étape s’est couru à vive allure (57 km/h) en peloton groupé. Puis peu avant la mi-course plusieurs attaques se sont manifestées, dont celle de l'Irlandais Paul Healion qui comptera plus de sept minutes d'avance à 40 km du but. Un écart insuffisant pour un homme seul qui voyait le peloton revenir pour disputer la victoire au sprint. « A trois kilomètres de l'arrivée, j'étais aux alentours de la 50e place, trop loin, a déclaré Boonen, mais Matteo Tosatto m'a ramené vers l'avant. J'ai ensuite laissé l'équipe Milram faire le travail en attendant le bon moment pour démarrer ». « Je suis déjà déjà en grande condition, a ajouté Tom Boonen. C'est le cas d'ailleurs de toute l'équipe Quick Step et il n'est pas exclu que demain nous fassions la course ». Leurs adversaires sont prévenu pour la quatrième étape qui se court aujourd’hui (139 km entre le Camelodrome et le golf de Doha). retour au sommaire / retour à l'accueil Tour du Qatar : Tom Steels, clavicule cassée29 jan 2007 - Lors du sprint final de la 2e étape du Tour cycliste du Qatar, Tom Steels de l'équipe « Prédictor-Lotto » a été victime d'une chute. Il s'est fracturé la clavicule gauche. Le coureur est tombé à trente mètres de la ligne d'arrivée après avoir été bousculé par l'Australien Graeme Brown. Ce dernier sera déclassé par le jury des commissaires après l’arrivée. « La clavicule gauche est cassée et le médecin m'a placé six points de suture au cuir chevelu, a déclaré Tom Steels après sa sortie d'hôpital, je n'en veux pas à Graeme. Lors d'un sprint, ce sont des choses qui arrivent ». retour au sommaire / retour à l'accueil
Communiqué de l'UCI27 jan 2007 (AFP) - Le Comité Directeur de l'UCI qui s'est réuni hier à Courtrai, a pris connaissance des accusations publiées dans un journal belge en matière de dopage au cours de ces derniers jours. Faute de tout élément probant, le Comité Directeur ne peut pas pour le moment se prononcer sur cette affaire regrettable, qu'il va par ailleurs suivre de près Par ailleurs, le Comité Directeur, qui a exprimé son plein support au Président Pat McQuaid dans ces moments perturbés pour le cyclisme, a tout d'abord fermement réaffirmé l'obligation pour tous de respecter les règles de participation des épreuves du calendrier UCI ProTour, ce qui rend donc impossible d'accepter le déroulement d'une compétition en dehors de ces mêmes règles. Et a approuvé le nouveau programme antidopage destiné à l'UCI ProTour, présenté lundi et mardi dernier au CUPT et aux équipes ProTour, et dont les détails seront communiqués dans les prochaines semaines. retour au sommaire / retour à l'accueil
Communiqué de l'AFLDL'Agence française de lutte contre le dopage a décidé de classer les dossiers des onze cyclistes du Tour de France 2006, dont l'analyse des échantillons avait révélé la présence de substances interdites. Ces cyclistes (dont fait partie l'espagnol Oscar Pereiro récemment mis en cause dans le journal "Le Monde") étaient détenteurs d'une AUT délivrée par l'UCI. Après un examen approfondi des pièces justificatives, les médecins de l'Agence ont en effet conclu à la conformité de ces dossiers au regard de la réglementation en vigueur. L'Agence regrette qu'il ait fallu autant de temps pour obtenir ces documents. A titre d'exemple, le dossier médical de M. Pereiro n'est parvenu à l'Agence que le vendredi 19 janvier, il comportait notamment un bilan clinique en date du 18 janvier 2007. Cet examen des justificatifs thérapeutiques aurait pu être effectué dans de meilleures conditions par l'Agence si elle avait obtenu communication de ces pièces de la part de l'UCI, à moins que ces pièces n'aient pas été en la possession de cette dernière. L'Agence française de lutte contre le dopage entend rester très vigilante sur la justification médicale des AUT. retour au sommaire / retour à l'accueil
Départ du Tour de France 2008 à Brest confirmé25 jan 2007 (AFP) – « La Bretagne voulait le Tour, elle l'a ! C'est la première fois qu'une région est candidate. Je suis pressé d'y être a déclaré le directeur du Tour de France Christian Prudhome. Il n'y aura pas de prologue car on a voulu faire quelque chose de différent. Quand on peut sortir de l'ordinaire, il ne faut pas hésiter. La première personne à souhaiter que le Tour soit propre, c'est moi. Il y a une vraie bagarre avec ceux qui n'ont rien compris ou s'en foutent. L'ennemi, ce n'est pas le vélo, c'est le dopage. La litanie des affaires finira bien par s'arrêter. Le cyclisme est dans le prisme des médias et c'est de sa faute. Mais c'est le sport de haut niveau qui est visé ». Le Président de la région Bretagne, Jean-Yves Le Drian, a déclaré pour sa part : « Le vélo fait partie de notre histoire, de notre culture. Les Bretons eux-mêmes sont faits pour le vélo : la pugnacité, l'opiniâtreté, la force de caractère qui les caractérisent ont produit des champions parmi les plus grands. La Bretagne attend le Tour, elle est prête à tout mettre en oeuvre pour que la fête soit parfaite et tous ces éléments augurent d'un magnifique départ du Tour de France 2008 ». « On va faire plus de kilomètres en Bretagne, a déclaré Bernard Hinault. C'est génial que le Tour reparte d'ici! La Bretagne est une terre de cyclisme et cela montre que le vélo n'y est pas mort. Avant, il y avait 4.500 courses ici. A chaque fois que le Tour est venu ici, la fête a été fabuleuse ». retour au sommaire / retour à l'accueil
Museeuw passe aux aveux25 jan 2007 (AFP) - Johan Museeuw, vient de reconnaître qu'à la fin de sa carrière, il n'a pas joué loyalement le jeu sportif : « Voilà pas mal de temps que la chasse aux sorcières perturbe le sport cycliste, aujourd'hui, nous avons atteint un nouveau et triste point d'orgue. J'ai l'impression que personne ne connaît encore la différence entre la fiction et la réalité. J'ai conscience que j'y ai contribué pour une part. Soyons clair : je me bats et continuerai à me battre pour un sport cycliste propre. A la fin de ma carrière pour préparer certaines courses j'ai commis une faute. J'ai voulu terminer ma carrière en beauté et j'ai fait des choses que je ne pouvais pas. Toutes les histoires qui circulent ne sont pas correctes. Mais ce que Wouter Vandenhaute a résumé dans un mail est correct dans les grandes lignes ». Museeuw affirme qu'il n'a commis aucun acte qui puisse lui valoir une condamnation judiciaire. Il annonce, d’autre part, sa démission de l'équipe cycliste Quick.Step-Innergetic, pour laquelle il occupait le poste de Relation publique. Ces aveux interviennent quelques heures seulement après la parution de l’article du journal « Het Laatste Nieuws » accusant son ancien patron Patrick Lefevere d'avoir organisé tout un système de dopage durant ces 30 dernières années. Par ailleurs, le journal « Het Laatste Nieuws » enfonce le clou en publiant, d’une part, le mail qui montre l'usage de dopage de Johan Museeuw, et d’autre part, les déclarations d'un coureur cycliste anonyme de l'équipe Quick.Step qui confirme les pratiques de dopage de Patrick Lefevere. retour au sommaire / retour à l'accueil
Patrick Lefevere porte plainte contre un journal belge23 jan 2007 (AFP) - Le directeur général de l'équipe cycliste Quick Step, le Belge Patrick Lefevere, accusé mardi par le quotidien flamand « Het Laatste Nieuws » d'être mêlé à des affaires de dopage « depuis 30 ans », a décidé de porter plainte pour calomnie. « Je ne vais quand même pas me laisser calomnier aussi gravement sans réagir », a-t-il déclaré au micro de la radio belge VRT, quelques heures après la publication d'un article fleuve dans le journal le plus lu de Belgique. Le journal affirmait, sur la base du témoignage de l'ancien coureur Luc Capelle, mais aussi et principalement en se fondant sur des d'accusations de personnes ayant requis l'anonymat, que Lefevere était familier du dopage « des années 1970 jusqu'à aujourd'hui » et qu'il l'organisait au sein de ses équipes. « Les accusations (du journal) sont très graves. Mais la facture que je vais leur présenter sera également très salée... », a-t-il prévenu. « Dans Het Laatste Nieuws », huit personnes du milieu du cyclisme, dont l'ex-coureur Luc Capelle, le seul à témoigner à découvert, évoquent à son sujet « 30 ans de dopage, de désintoxication, de fraude, d'amphétamines et d'EPO ». Dans les années 70, « je fournissais des amphétamines et d'autres produits à Patrick (Lefevere) », dit notamment Capelle. Un médecin italien (sous couvert d'anonymat) assure lui que Lefevere organisait un dopage de grande ampleur lorsqu'il était directeur sportif de l'équipe italienne Mapei, dont le leader était Johan Museuw, dans les années 90. Le manager, actuel patron du champion du monde Paolo Bettini et du Belge Tom Boonen, est aussi le président de l'association des équipes professionnelles. Dans cette fonction, il s'est toujours exprimé avec virulence contre les pratiques de dopage. retour au sommaire / retour à l'accueil
Surprise du Président de l’UCILe Président de l'Union Cycliste Internationale, Patrick McQuaid, réagit après la grave accusation dont fait l’objet Patrick Lefevere : « Je ne suis pas au courant, une affaire de dopage en Belgique ? Avec Patrick Lefevere au centre ? C'est difficile à croire, et encore moins sur la base de dénonciations anonymes. J'attends d'en savoir davantage, mais on dirait bien qu'un media a voulu dénigrer le sport cycliste en le salissant... ». Le patron de l'UCI a tenu à défendre la politique de la fédération internationale en matière de dopage. « On fait tout pour le combattre, assure-t-il, mais quel que soit le nombre de contrôles, il y aura toujours des cas positifs. L'objectif c'est qu'il y en ait de moins de moins grâce à notre action. Ce qui compte c'est l'avenir du cyclisme. Il faut regarder devant soi, et pas derrière ». retour au sommaire / retour à l'accueil)
Oscar Pereiro : Quand le ver est dans le fruit...Oscar Pereiro, 2ème du Tour de France 2006 derrière Floyd Landis, a été contrôlé positif au salbutamol, affirme le site Internet du journal Le Monde. Ce produit, souvent utilisé pour traiter l'asthme, est interdit en compétition et hors compétition. Selon le quotidien parisien, le coureur espagnol a été contrôlé positif (dans les urines) à deux reprises pendant le Tour 2006, le 17 juillet lors de la 14e étape Montélimar-Gap et le 19 juillet à l'issue de la 16e étape Bourg-d'Oisans-La Toussuire. Le Monde prétend que l'Union cycliste internationale (UCI) aurait accordé à Pereiro une autorisation d'usage à des fins thérapeutiques pour le salbutamol et aurait classé sans suite son dossier. Oscar Pereiro, s'est défendu d'avoir été dopé pendant le dernier tour de France, précisant qu'il allait envoyer dès vendredi "toutes les preuves" de sa bonne foi à l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). "J'ai utilisé de la Ventoline (un médicament contre l'asthme contenant du salbutamol) parce que l'UCI me l'a permis, sinon je n'aurais pas pu le faire", a-t-il affirmé dans des déclarations à la presse diffusées par la radio Cadena Ser. Il précisé que son médecin, spécialiste des allergies, le Dr Luis Arenas, était revenu de vacances pour retrouver son "historique" médical, ce qui lui permettrait d'envoyer immédiatement les documents demandés par l'AFLD. Le coureur était en possession d'une autorisation d'usage thérapeutique (AUT) reconnue valable par l'Union cycliste internationale (UCI). Pour sa part, Pat McQuaid n'a pas apprécié de voir Oscar Pereiro soupçonné de dopage alors qu'il bénéficie d'une AUT. : « C'est complètement ridicule, déclare-t-il sur cyclingnews.com. C'est typique de l'AFLD. Tout le monde dans le sport accepte les règles de l'AMA mais eux s'en moquent. En aucun cas il ne peut être considéré positif. Il est asthmatique. Il a les justifications médicales. Je crois qu'il a tout envoyé à l'AFLD. Fin de l'histoire. Et c'est scandaleux de la part du Monde d'avoir dit qu'il était positif ». retour au sommaire / retour à l'accueil)
Peines de principe et relaxes au procés Cofidis 19 jan 2007 (AFP) - Le tribunal correctionnel de Nanterre a prononcé vendredi des peines de principe et des relaxes dans le procès du dopage au sein de l'équipe cycliste Cofidis, tout en pointant du doigt la structure sportive qui "ne pouvait ignorer le phénomène notoire du dopage ni son ampleur". David Millar, ex-champion du monde de contre-la-montre 2003 déchu de son titre pour dopage, qu'il a reconnu (prise d'EPO notamment), et l'Italien Massimiliano Lelli ont été relaxés. "Il n'est pas établi que les infractions reprochées aient été commises sur le territoire national", a expliqué la présidente du tribunal, Ghislaine Polge. L'ex-soigneur Boguslaw Madejak a été condamné à un an de prison dont neuf mois avec sursis. Ayant déjà effectué 6 mois de détention provisoire, il ne retournera pas en prison. Les sept autres condamnés ont tous écopé de peines de prison avec sursis, de trois à six mois, suivant les réquisitions du procureur Jacques Hossaert en novembre. Les coureurs Philippe Gaumont, Robert Sassone, Marek
Rutkiewicz et Daniel Majewski ont été condamnés
à six mois avec sursis, contre trois mois avec sursis pour le
coureur Médéric Clain et Oleg Kozlitine, ex-entraîneur
de troisième division. Les sportifs ont reconnu l'utilisation entre 2001 et
2004 de produits dopants (amphétamines, hormones, anabolisants)
et de diurétiques pour "couvrir" le tout. Les sociétés Cofidis SA (maison-mère)
et Cofidis Compétition (structure sportive), parties civiles,
ont été déboutées de leurs demandes, "non
fondées" En effet, a expliqué Mme Polge, Cofidis "plaide l'atteinte à son image mais n'invoque pas de baisse consécutive de son chiffre d'affaires". De plus, Cofidis a "fait souscrire à ses coureurs des contrats de courte durée assortis de fortes primes de résultat". Cette "pression subie par les coureurs, qui devaient absolument obtenir un résultat sous peine de voir leurs contrats non renouvelés et de perdre tout espoir de carrière", ajouté au "contexte sportif international de très haut niveau, à la limite des possibilités humaines, (...) ne pouvaient que conduire les coureurs à modifier leurs capacités sportives naturelles" par le dopage, selon le jugement. Pour le tribunal, Cofidis Compétition et Cofidis SA, "par leur implication dans le milieu du cyclisme professionnel, leur connaissance avérée du dopage et l'absence de mesures significatives prises pour l'enrayer, ne pouvaient ignorer le phénomène notoire du dopage ni son ampleur, d'autant que des personnalités du monde médical et sportif avaient de longue date stigmatisé ces pratiques connues de tous". "Cela nous satisfait en ce que nous sommes reconnus
victimes. (...) Arrêtons de nous mettre en accusation", a
commenté Me Raymond Dehors, avocat de Cofidis. retour au sommaire / retour à l'accueil)
Le statut olympique du cyclisme menacé ?19 jan 2007 (AFP) - Le président de l'Union cycliste internationale (UCI), Pat McQuaid, a estimé dans le quotidien allemand "Die Welt" que le statut olympique du cyclisme pourrait être remis en question à terme par les affaires de dopage : "Si nous continuons comme cela, nous courons le risque dans quatre ou huit ans de ne plus être un sport olympique". Il a ajouté : "Si le Comité international olympique avait eu à se prononcer sur notre statut olympique après les affaires Floyd Landis et Fuentes, je ne veux pas même penser à ce qu'il aurait décidé". Le président de l'UCI a également estimé que la patience des parraineurs et sponsors d'équipes et de courses avait atteint ses limites : "Je ne crois qu'ils accepteront encore une autre crise similaire", a-t-il indiqué en référence au contrôle antidopage positif de Landis, vainqueur du Tour de France 2006, et au démantèlement du réseau de dopage sanguin organisé par le médecin espagnol Eufemiano Fuentes. Il est par ailleurs revenu sur la procédure lancée par l'UCI devant la Commission européenne contre les organisateurs du Tour de France, du Giro et de la Vuelta, accusés d'enfreindre les lois de la concurrence : "Ces organisateurs savent ce qu'ils représentent et ne veulent rien perdre, ils bloquent tout développement en dehors de leur course", a regretté McQuaid. retour au sommaire / retour à l'accueil)
Un nouveau départ pour la T-MobileLes dirigeants de la formation T.Mobile déclarent
avoir tiré les leçons de l’évincement de
leur leader Jan Ullrich pour cause de dopage. Ils ont insisté
sur l'esprit irréprochable de leur nouvelle équipe constituée,
cette fois, ni de star ni de coureur protégé. Effectivement la T-Mobile a commencé par faire un « grand nettoyage » : 13 coureurs sont partis et la direction sportive a été complètement remaniée avec le départ d'Olaf Ludwig, accusé d'avoir fermé les yeux sur les agissements d'Ullrich et de son mentor Ruddy Pevenage. Ces départs ont été compensés par l'arrivée de 13 nouveaux coureurs, comprenant notamment Axel Merckx et l'Australien Michael Rogers, triple champion du monde en contre-la-montre : « Il aura un rôle très important dans les ambitions de l'équipe », a déclaré Rold Aldag qui a également souligné « les jeunes talents que sont les Allemands Patrik Sinkewitz, André Greipel et Gerald Ciolek, champion du monde des moins de 23 ans ». « Notre but est désormais d'être compétitif tout au long de la saison et non plus de nous concentrer sur une ou deux courses comme les années précédentes », précise Rold Aldag. Enfin, l'Américain Bob Stapleton, le nouveau dirigeant, a tenu à déclarer : « Nous croyons dans un sport propre et juste et nous voulons être une équipe que les gens aiment et surtout dans laquelle ils ont confiance ». retour au sommaire / retour à l'accueil)
Discovery Channel maintenu au sein du Pro TourLe groupement des équipes du Pro Tour a finalement décidé de ne pas exclure la formation Discovery Channel de son sein. L'équipe américaine était menacée d'exclusion après avoir recruté l'Italien Ivan Basso, impliqué dans l'affaire de dopage Puerto. Pourtant, réuni en assemblée générale extraordinaire à Bruxelles, la quasi-unanimité des membres de l'IPCT (International Professionnal Cycling Teams) avaient demandé l'exclusion de l'équipe cycliste américaine, prônant le respect total du code d’éthique signé par les équipes, qui prévoit qu'aucune d'entre elles ne recrute un coureur impliqué dans l'affaire Puerto. Cela ne les a pas empêché, comme on le voit, de faire marche arrière. Ce volte-face, selon nous, a pour origine le fait que Discovery aurait accepté de soumettre Ivan Basso aux tests d’ADN si jamais on le demandait, notamment pour l’affaire Puerto. Une fois de plus, on pourra se désoler de voir une chose et son contraire à quelques semaines d'intervalle seulement. Ce genre d‘événement contribue à alimenter l’impression que le cyclisme souhaite se redonner une certaine crédibilité mais qu’en apparence seulement. retour au sommaire / retour à l'accueil)
Zabel soutient Ullrich10 jan 2007 (AFP) - L'Allemand Erik Zabel a déclaré
lors de la présentation de son équipe, Milram, qu'il ne
voyait aucune raison d'empêcher son ancien coéquipier Jan
Ullrich, soupçonné d'être impliqué dans un
réseau de dopage sanguin, de faire son retour dans le peloton
en 2007. "Tant qu'il n'y a pas de preuves formelles incriminant
les coureurs soupçonnés et tant qu'il ne s'agit que de
suppositions, on doit leur permettre de pratiquer leur sport"…"Ullrich
et Basso doivent pouvoir reprendre leur place dans le peloton, même
si je comprends que cela va donner lieu à des discussions"…"Le
plus important est que la plus grande clarté soit faite le plus
rapidement possible dans l'intérêt de notre sport". retour au sommaire / retour à l'accueil)
L'UCI devant la Commission Européenne 9 janvier 2007 (AFP) - L'Union cycliste internationale annonce dans un communiqué son intention de déposer, devant la Commission européenne, une plainte officielle contre les organisateurs du Tour de France, du Giro et de la Vuelta, qu'elle accuse d'infraction aux lois de la concurrence : "L'UCI a décidé aujourd'hui de préparer une plainte officielle, qu'elle déposera devant la Commission européenne, contre les organisateurs des Grands Tours. Elle accuse ces derniers d'enfreindre les lois de la concurrence." "Les organisateurs des Grands Tours ont de fait constitué un cartel pour protéger leur position dominante dans le cyclisme sur route professionnel", ajoute l'UCI. "En particulier, les organisateurs des Grands Tours ont délibérément tenté de saboter le développement de l'UCI Pro Tour." L'UCI, souligne également avoir essayé, à plusieurs reprises, d'impliquer les organisateurs des Grands Tours dans un dialogue constructif. Mais jusqu’à ce jour, ces derniers ont systématiquement refusé de coopérer. retour au sommaire / retour à l'accueil)
Retraite prématurée pour BeneteauA 33 ans, Walter Bénéteau décide de mettre un terme à sa carrière de cycliste professsionnel. Arrivé en fin de contrat (chez Bouygues Telecom) à l'issue de cette saison 2006, le vendéen n'a reçu aucune nouvelle proposition. Passé pro en 2000 avec la formation "Bonjour", il a toujours suivi son manager Jean-René Bernaudeau. retour au sommaire / retour à l'accueil)
3 mois de prison avec sursis pour Cyrille GuimardSuite à la faillite d'une société de fabrication de cadres de vélo implantée à Vierzon (Cher), l’ancien directeur sportif, Cyrille Guimard a comparu devant le tribunal correctionnel de Bourges. Il devait répondre des délits de "banqueroute
par tenue de comptabilité fictive, abus de biens sociaux et fausse
déclaration de constitution d'une société. "J'ai perdu 6,5 millions de francs dans cette affaire. Je ne voulais pas devenir le patron. J'aurais dû rester sur le vélo au lieu d'en fabriquer", avait-il déclaré, à la barre. retour au sommaire / retour à l'accueil)
Dopage : Un pas en avant, deux pas en arrière...Pat McQuaid, le nouveau président de l'UCI, s'explique au micro de la TSR sur les affaires de dopage.
Le sulfureux Dr FuentesL'opération mise au jour en mai dernier a provoqué la chute de Manolo Saiz, longtemps intouchable, lorsqu'il dirigeait l'équipe ONCE. L'omnipotent responsable de la formation Liberty s'est fait prendre en flagrant délit. Pourtant, il n'a même pas été inculpé! le juge en charge de l'affaire a même fini par renoncer à le citer en témoin, compte tenu de la loi espagnole en vigueur au moment des faits. Ceux qui veulent. Et ceux qui traînent...A la veille du prologue du Tour de France, la majorité des favoris (Basso, Ullrich, Vinokourov, Mancebo,…) ont été écartés de la plus grande course du monde. Dans la foulée, T-Mobile a renvoyé sa vedette Ullrich. Sans s'encombrer du formalisme juridique qui semble devoir profiter aux tricheurs en Espagne, les équipes ont procédé au grand ménage. Pour être désavoué, ensuite et pour l'instant, par la justice. C'est le comble ! L'Italie se situe à la traîne. Ses dirigeants et ses médias dans l'ensemble soutiennent Ivan Basso, le vainqueur du Giro 2006, qu'ils estiment «innocenté» par la décision des instances sportives de ne pas le sanctionner. Qu'un sursis pour 58 cyclistesOfficiellement, les suspects sont autorisés à courir. Pour l'heure, seul le barrage édifié par les équipes du ProTour (qui refusent de les embaucher) permet un certain optimisme. Basso, pourtant, qui a été recruté par Discovery Channel (ex-Armstrong). Quelle crédibilité lui accordera-t-on s'il gagne, aux beaux jours, le Giro ou/et le Tour ? ...et les 142 autres noms de la liste? Il y a (paraît-il) 200 noms sur la liste du Dr Fuentes dans l'affaire Puerto. 58, on le sait, sont des cyclistes. Ce qui veut dire, mathématiquement, que 142 autres sportifs sont impliqués... Il y a donc une atmosphère empoisonnée autour de cette affaire. Les doutes ou accusations portées sur les footballeurs (joueurs du Barça, du Real), les athlètes, les tennismen (la rumeur nouvelle : Nadal, et Federer... y seraient). Comment empêcher de telles rumeurs, si ce n'est en rendant publique ladite liste ? retour au sommaire / retour à l'accueil)
Pas de retraite pour Jeannie Longo !A 48 ans, la championne de France vient de signer un contrat d'un an avec la formation autrichienne Graz Uniqa Team. C'est elle en personne qui a contacté les dirigeants du groupe par email. Jeannie était à la recherche d'une équipe pour disputer les épreuves internationales. Sacrée encore trois fois championne de France cette année, Jeannie Longo possède à son palmarès cinquante-deux titres nationaux et treize titres mondiaux. La Grenobloise n'a pas exposé ses objectifs mais a déclaré qu'elle n'effectuerait qu'une partie de la saison, essentiellement les chronos voire quelques classiques de Coupe du Monde. retour au sommaire / retour à l'accueil)
L'espagnol Aitor Gonzalez suspendu 2 ans par le TAS GENEVE, 22 déc 2006 (AFP) - L'Espagnol Aitor Gonzalez, vainqueur du Tour d'Espagne cycliste en 2002, a été suspendu deux ans vendredi par le Tribunal arbitral du sport (TAS) après avoir été contrôlé positif à des anabolisants à deux reprises en 2005. Le TAS a prononcé cette sanction après avoir été saisi par l'Union cycliste internationale (UCI) qui avait déposé un appel en juin pour demander cette suspension de deux ans. Le coureur basque, âgé de 30 ans, avait été contrôlé positif au méthyltestostérone en septembre 2005 sur le Tour d'Espagne et à l'occasion d'un test hors compétition en août de la même année. Gonzalez avait abandonné à trois jours de l'arrivée de la Vuelta, le 15 septembre, avant l'arrivée à Avila. La Fédération espagnole de cyclisme (RFEC) avait seulement sanctionné Gonzalez d'une amende en mai dernier après qu'il eut présenté un rapport indiquant qu'un complément alimentaire contaminé était à l'origine du contrôle positif. Toutefois, le TAS a indiqué dans un communiqué que Gonzalez ne pouvait ignorer les risques inhérents à ce complément alimentaire à la suite des avertissements répétés des autorités sportives concernant ce type de produits. "Les arbitres du TAS ont admis la version des faits présentée par Aitor Gonzalez mais ont considéré qu'il n'avait pas agi sans faute ou négligence en consommant un complément alimentaire douteux, prescrit par un médecin occasionnel et acheté dans un centre de fitness", indique un communiqué du TAS. La suspension de deux ans prend effet à compter du 28 septembre 2005, date à partir de laquelle Aitor Gonzalez a cessé de participer à toute compétition. retour au sommaire / retour à l'accueil)
ProTour : l'UCI décidée d'aller jusqu'au boutPat McQuaid, le président de l'Union cycliste internationale, s'est dit décidé d'aller jusqu'au bout dans le conflit du ProTour qui l'oppose aux grands organisateurs. "Un règlement existe et l'UCI ira jusqu'au bout pour l'appliquer. L'UCI est le gouvernement du cyclisme. Ce n'est pas moi, ni mon prédécesseur (Hein Verbruggen, ndlr), qui a fait le règlement. Il a été fait il y a longtemps et démocratiquement validé par le comité directeur", a déclaré le président irlandais. Voici une semaine, les organisateurs (qui refusent d'intégrer le ProTour) ont annoncé vouloir mettre en place leurs propres critères de qualification pour leurs épreuves. "Si l'UCI acceptait une situation comme celle que veulent les organisateurs, ce serait l'anarchie. Le sport ne peut pas aller dans cette voie. On peut discuter, bien sûr, mais il faut accepter la décision à la fin des discussions", a estimé Pat McQuaid. Par ailleurs, le président de l'UCI a réfuté un éventuel parallèle entre les cas du coureur espagnol Inigo Landaluze (positif à la testostérone) et de l'Américain Floyd Landis. "Landaluze n'a pas été blanchi. La décision de ne pas le sanctionner est due à une erreur de procédure. Dans le cas Landis, je suis sûr qu'il n'y pas la même erreur de procédure", a souligné Pat McQuaid. Enfin, il a souhaité en guise de voeu prioritaire pour 2007 que les pièces du dossier Puerto puissent être utilisées. Ceci afin "d'instruire des procédures disciplinaires contre les coureurs qui sont dans cette situation". retour au sommaire / retour à l'accueil)
Zabel va se retirer fin 2008Dimanche 17 décembre 2006 - BERLIN (AFP) - L'Allemand
Erik Zabel, sous contrat avec la formation cycliste germano-italienne
Milram, a indiqué dimanche qu'il mettra un terme à sa
carrière dans le peloton professionnel à l'issue de la
saison 2008. retour au sommaire / retour à l'accueil)
Landis : "je ne serais plus jamais coureur cycliste"BRUXELLES, 16 déc 2006 (AFP) - L'Américain Floyd Landis, vainqueur du Tour de France cycliste 2006 mais contrôlé positif à la testostérone pendant l'épreuve, affirme penser qu'il ne sera "plus jamais coureur" cycliste, dans une entretien publié samedi par plusieurs quotidiens belges néerlandophones. L'ancien coureur de l'équipe Phonak "juge extrêmement faible la chance d'être à nouveau coureur en 2007". "Même si je ne suis pas suspendu, qui voudra encore de moi ?", interroge Landis, 31 ans, dans les colonnes du Het Laatste Nieuws et de Het Gazet van Antwerpen. "Et s'ils me suspendent 2 ou 4 ans -j'espère ne pas subir cette humiliation-, c'est fini pour moi. Dans le système actuel, je ne me vois plus jamais coureur", finit-il par déclarer, indiquant qu'il met toute son énergie et tout son argent à la réhabilitation de son nom. "Je n'ai jamais pris de testostérone, j'aurais été stupide car c'est impossible de s'en sortir (en cas de contrôle). A vrai dire je suis plus accusé de bêtise que de dopage", assure-t-il, regrettant que pour le reste de ses jours il sera "assimilé au plus grand scandale de dopage de l'histoire du Tour de France". "Mon nom restera souillé à jamais, même si je devais être innocenté", dit-il, jugeant plus loin que le système actuel ne donne aucun droit aux coureurs. Assurant que des erreurs ont été commises lors de son contrôle antidopage, l'Américain estime "que personne n'a intérêt à un procès honnête car ils (ses accusateurs) perdraient", déclare-t-il en direction de l'Union cycliste internationale (UCI), de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et du laboratoire français de Châtenay-Malabry qui a effectué les analyses. Landis formule enfin un voeu pour la période de Noël: "vivre une journée sans souci". "Car cette affaire a pourri ma vie", explique-t-il. "Mon beau-père s'est suicidé (en août dernier, ndlr). Il doit y avoir un lien avec l'affaire. Il était mon meilleur ami et mon plus grand supporteur", explique le coureur. retour au sommaire / retour à l'accueil)
L'avocat de Floyd Landis est passé à l'AFLD13 déc 2006 (AFP) - L'avocat de Floyd Landis s'est rendu à l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) dans le cadre de la procédure ouverte en France contre le vainqueur du Tour de France contrôlé positif à la testostérone, a indiqué mercredi le président de l'AFLD, Pierre Bordry. "L'avocat (de Landis) a pris contact avec nous, il est venu il y a quelques jours chercher les pièces du dossier qu'il peut consulter, a indiqué M. Bordry. Nous sommes là dans une procédure ordinaire et un processus normal. J'ai nommé un rapporteur." Début septembre, le Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD), devenu AFLD le 1er octobre, avait ouvert une procédure à l'encontre de l'Américain, contrôlé positif à la testostérone lors de la Grande boucle. Parallèlement, Landis fait l'objet d'une procédure devant l'Agence américaine antidopage (USADA). En octobre, M Bordry avait indiqué à l'AFP qu'il "avait la possibilité de sanctionner Landis en France" mais attendait de connaître "la décision de sa Fédération". Pour sa défense, l'Américain estime que le laboratoire national de dépistage du dopage de Châtenay-Malabry (LNDD), qui a procédé à l'analyse de ses échantillons d'urine et qui est désormais intégré à l'AFLD, "a commis des erreurs". Concernant le système informatique du LNDD, victime de piratage en novembre, Pierre Bordry a assuré que des "mesures avaient été prises". "La direction centrale de la sécurité des systèmes informatiques, qui dépend du secrétariat général de la Défense nationale, nous fait des propositions pour la mise à niveau de notre système, a-t-il dit. Nous avons déjà pris des mesures, nous sommes mieux protégés qu'on ne l'était auparavant." Selon le quotidien L'Equipe, les enquêteurs auraient identifié l'un des auteurs du piratage informatique visant à discréditer le LNDD comme faisant partie de l'entourage de Landis. retour au sommaire / retour à l'accueil)
Valentin positif par la faute de son médecin d'équipe12 déc 2006 (AFP) - Le coureur cycliste français Tristan Valentin a fait l'objet d'un contrôle antidopage positif par la faute de son médecin d'équipe, a-t-on appris mardi auprès de la formation Cofidis. Valentin a été déclaré positif en juin dernier à l'occasion du GP Correios (Portugal) à l'heptaminol, un stimulant figurant dans un veinotonique qui lui avait été prescrit pour soigner des varices par l'un des médecins de son équipe. Le jeune coureur français (24 ans), qui a reconnu avoir pris ce médicament et n'a pas demandé de contre-expertise, a écopé d'une suspension de six mois ferme par la Formation disciplinaire de la Ligue du cyclisme professionnel français, jusqu'au 22 mars prochain. "La Formation disciplinaire a reconnu que la substance n'avait pas été prise dans l'intention d'améliorer les performances sportives", a expliqué à l'AFP Eric Boyer, manager général de Cofidis. "Si un coureur est convaincu de dopage, il est viré de l'équipe, a-t-il ajouté. Mais, dans ce cas, nous avons considéré qu'il n'était pas responsable, que la faute incombait au médecin. C'est pour cette raison que nous nous sommes séparés du médecin et non du coureur". Valentin, qui participe actuellement au stage d'avant-saison de son équipe à Montpellier, a rejoint le groupe Cofidis au début de l'année 2006. Vainqueur du Tro Bro Léon 2005, il n'a plus couru depuis juin dernier. retour au sommaire / retour à l'accueil)
Affaire Puerto : l'audition des cyclistes a commencé12 déc 2006 (AFP) - Les auditions des quelque 50 cyclistes cités dans l'affaire de dopage Puerto, mise au jour en mai en Espagne, ont commencé lundi à Madrid, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Les coureurs espagnols Jesus Hernandez et Alberto Contador ont été les premiers des plus de 50 cyclistes qui seront entendus comme témoins par le juge chargé du dossier, Antonio Serrano. L'ancien manageur de l'ex-équipe Liberty, Manolo Saiz, et le médecin espagnol Eufemiano Fuentes, les deux figures les plus médiatiques de cette affaire de dopage sanguin, sont accusés d'atteinte à la santé publique. Les autres coureurs se rendront au tribunal le plus proche de leur domicile, dans plusieurs régions d'Espagne, ce qui devrait ralentir considérablement la procédure. Le juge Serrano va également envoyer des commissions rogatoires aux pays des coureurs étrangers cités dans l'affaire. "Manolo Saiz est celui qui gérait tout", a déclaré lundi Jesus Hernandez, coureur de Liberty en 2004 et 2005, dont les propos sont rapportés mardi par le journal El Pais. Hernandez ajoute que tous les jours de course, les coureurs de l'équipe devaient prendre des produits pour récupérer et qu'ils étaient soumis à des prises de sang pour contrôler l'hématocrite. Les noms de 58 coureurs, dont beaucoup d'Espagnols, ont été cités dans l'affaire Puerto mais la plupart ont été blanchis provisoirement par leurs fédérations, le juge ayant interdit à la justice sportive d'utiliser des documents de son dossier pour prononcer des sanctions sportives. Cinq personnes avaient été arrêtées à Madrid et Saragosse le 23 mai: Eufemiano Fuentes, qui a été le médecin de plusieurs équipes espagnoles (Kelme, Once); Manolo Saiz; Ignacio Labarta, le directeur sportif adjoint de l'équipe espagnole Valence; un médecin de Madrid, José Luis Merino et un coureur de VTT, Alberto Léon. retour au sommaire / retour à l'accueil)
Les équipes du ProTour rejettent Discovery Channel PARIS, 8 déc 2006 (AFP) - Le groupement des équipes cyclistes du ProTour (IPCT) s'est prononcé vendredi pour rejeter de son sein Discovery Channel qui a recruté l'Italien Ivan Basso impliqué dans l'affaire de dopage Puerto, a-t-on appris auprès de ses membres. L'IPCT (International Professionnal Cycling Teams), réuni en assemblée générale extraordinaire à Bruxelles, a demandé cette exclusion à la quasi-unanimité de ses membres. Formellement, le groupement a également prononcé vendredi l'exclusion d'Active Bay, la structure de Manolo Saiz (ex-Liberty) lequel a été interpellé au début de l'affaire Puerto par les enquêteurs espagnols. L'IPCT a pris position ainsi une nouvelle fois pour le respect intégral du code éthique signé par les équipes, qui prévoit qu'aucune d'entre elles ne recrute un coureur impliqué dans l'affaire Puerto. Basso, l'un des grands noms du peloton (vainqueur du Giro 2006), a obtenu le droit de recourir de la part des autorités italiennes, faute d'élément à charge utilisable contre lui. La justice espagnole a interdit aux autorités sportives d'utiliser les éléments du dossier contre les coureurs cités dans l'affaire avant le jugement prévu au plus tôt à l'été 2007. Favorable à 18 équipes Discovery Channel, qui a recruté Basso pour en faire le successeur de l'Américain Lance Armstrong, était représentée à l'assemblée de l'IPCT par un avocat. L'IPCT, le groupement économique qui regroupe l'ensemble des équipes du ProTour (à l'exception de la Française des Jeux), est présidé par le Belge Patrick Lefevere. L'ensemble des membres, hormis l'équipe Caisse d'Epargne, était présente ou représentée à la réunion de Bruxelles. Le groupement s'est également déclaré favorable à un nombre de 18 licences d'équipes pour le ProTour. La décision de la commission des licences de l'Union cycliste internationale (UCI), sur la composition des équipes du ProTour 2007, est attendue pour lundi. "Pour Discovery Channel, c'est une question de respect des règles. La ligne du code éthique est claire: il n'est pas question pour une équipe du ProTour d'engager un coureur de l'affaire Puerto", a expliqué à l'AFP l'un des participants à la réunion. Si la formation américaine est ainsi rejetée du groupement des équipes, elle garde sa licence ProTour qui la qualifie d'office pour toutes les courses du calendrier de ce circuit. retour au sommaire / retour à l'accueil)
Jan Ullrich : "Je reviendrai" 8 déc 2006 (AFP) - L'Allemand Jan Ullrich, licencié par la formation cycliste T-Mobile pour son implication supposée dans le réseau de dopage sanguin du docteur Fuentes, a assuré dans la presse allemande vendredi qu'il fera son retour dans le peloton, dans "une équipe ProTour ou ailleurs". "Je reviendrai: où et comment, ce n'est pas encore décidé, tout comme je ne sais pas si cela sera dans une équipe ProTour ou ailleurs, pour courir le Tour de France ou le Giro", a déclaré Ullrich, 33 ans, au quotidien Bild, paru vendredi. "Je vais de nouveau disputer des courses, ceux qui m'accusent ne gagneront pas", a martelé le vainqueur du Tour de France 1997 qui a accordé cet entretien à Bild en compagnie de sa nouvelle épouse, Sara, de retour d'un voyage de trois jours aux Etats-Unis. Ullrich ne fait pas mention de ce séjour américain présenté pourtant la semaine dernière par son agent comme un "voyage d'affaires", ce qui avait relancé les rumeurs sur des négociations avec la formation américaine Discovery Channel. Seule Sara, 28 ans, évoque les Etats-Unis en parlant de "quelques jours loin de la maison, une sorte de voyage de noce, car celui-ci a été interrompu cet été" par la perquisition du domicile du couple, à Scherzingen, en Suisse, au bord du lac de Constance, à la demande de la justice allemande enquêtant sur une plainte pour escroquerie. "Nous avons traversé une période difficile, Jan est tombé vraiment bas après son exclusion du Tour de France. Les quatre semaines qui ont suivi, Jan n'était plus lui-même, il était incroyablement triste, car tout le monde le jugeait, presque personne ne restait neutre", a révélé Sara. retour au sommaire / retour à l'accueil)
Bettini menace d'arrêter sa carrière en cas de test ADN 7 déc 2006 (AFP) - Le coureur cycliste italien et champion du monde Paolo Bettini a menacé de mettre un terme à sa carrière si on venait à lui demander son ADN dans le cadre de la lutte contre le dopage, selon des propos rapportés jeudi par l'agence italienne Ansa. "Si on me demande l'ADN, je suit tout à fait prêt à arrêter de courir. J'ai déjà beaucoup gagné...", a déclaré Bettini depuis Calenzano, près de Florence en Toscane (nord ouest), en marge d'une cérémonie organisée en son honneur. "L'ADN, ils font bien de le demander aux coureurs chez qui ont a retrouvé des poches de sang à leur domicile, a continué le coureur de l'équipe Quick Step. Si ceux-ci disent que ce sang n'est pas le leur, alors ils font bien de procéder à des tests ADN. Mais autrement, c'est une mesure qui ne sert pas à la lutte contre le dopage". Fin octobre déjà, le champion du monde s'était élevé contre l'utilisation des tests ADN, appelant "au respect de la vie privée" et s'indignant car "on pratique ce genre de choses avec les tueurs en série". L'association des équipes professionnelles s'est en effet récemment prononcée en faveur d'un renforcement du code éthique des équipes du ProTour. Les coureurs seraient ainsi invités lors de la signature de leur contrat à signer un document autorisant l'accès à l'utilisation d'un échantillon ADN à des fins d'identification. Message de Basso Bettini s'en est par ailleurs pris à son compatriote Ivan Basso, lequel aurait donné son accord à un éventuel test ADN lors de la signature du contrat avec sa nouvelle équipe, Discovery Channel. "Pourquoi Basso n'a-t-il pas donné son accord pour donner son ADN pendant que l'enquête espagnole sur le dopage était en cours? Il l'a seulement fait après avoir signé avec la Discovery et après avoir su que la Garde Civile (espagnole) n'allait pas délivrer les sacs de sang qui sont en sa possession", s'est-il étonné. "En octobre, quand j'avais déclaré que j'étais contre les tests ADN, le premier message que j'ai reçu sur mon portable provenait d'Ivan Basso. Il me complimentait sur ma prise de position. Vingt jours plus tard, il a changé d'idée et donné son assentiment au test ADN..." Vainqueur du Giro en mai, Basso avait été écarté du Tour de France et des autres compétitions par son équipe danoise CSC (comme une dizaine d'autres coureurs dont l'Allemand Jan Ullrich) à cause des soupçons pesant sur lui dans l'affaire de dopage sanguin "Puerto" mise au jour en Espagne. Le 12 octobre, il avait été autorisé à recourir par les autorités sportives italiennes. Basso a toujours plaidé l'absence de preuves formelles à son encontre, niant toute forme de dopage. Tout comme Ullrich, il avait cependant toujours refusé de se livrer aux tests ADN par rapport aux poches de sang saisies en Espagne dans le laboratoire du docteur Eufemiano Fuentes. retour au sommaire / retour à l'accueil)
AG2R et Francisco Mancebo ont trouvé un accord 4 déc 2006 (AFP) - L'équipe cycliste AG2R et l'Espagnol Francisco Mancebo, exclu du dernier Tour de France pour dopage, ont trouvé un accord mettant fin au contrat de travail engageant les deux parties, selon un communiqué reçu lundi. "Le coureur cycliste espagnol Francisco Mancebo et l'équipe cycliste française AG2R ont, d'un commun accord, mis un terme au contrat de travail liant les deux parties", indique le communiqué. L'ancien leader de la formation, impliqué dans l'affaire de dopage Puerto et suspendu fin juin, continuait à être payé suivant les règles en vigueur. Suite à son exclusion du Tour de France 2006, Mancebo avait mis un terme à sa carrière cycliste. Francisco Mancebo, 30 ans, 4e du Tour 2005, avait été suspendu à la veille du départ du dernier Tour par AG2R, comme trois autre coureurs, l'Allemand Jan Ullrich (T-Mobile), l'Espagnol Oscar Sevilla (T-Mobile) et l'Italien Ivan Basso (CSC), après la citation de son nom dans l'enquête sur le scandale de dopage sanguin en Espagne. retour au sommaire / retour à l'accueil)
Basso vise le Giro et le Tour 2 déc 2006 (AFP) - Le coureur cycliste italien Ivan Basso, qui a été impliqué dans l'affaire de dopage sanguin Puerto avant d'obtenir le droit de recourir début octobre, a déclaré ne plus se sentir concerné par cette affaire et viser bien davantage le Tour et le Giro 2007, samedi à Milan (nord). "Les développements de l'opération Puerto ne concerneront plus que les prévenus. J'ai été absout par les juridictions sportives et je suis seulement intéressé par le fait d'être compétitif pour le Giro et le Tour en 2007", a expliqué le nouveau leader de l'équipe américaine Discovery Channel. Samedi en fin d'après-midi, Basso devait assister à Milan à la présentation du parcours du Tour d'Italie 2007, épreuve dont il est le vainqueur en titre. "La semaine prochaine, à Austin (Texas), j'entamerai mon nouveau programme (de préparation, ndlr)", a continué le coureur, 29 ans, ajoutant: "La majorité des gens ont toujours été avec moi au cours de ces quatre mois d'arrêt forcé. A tous, je dis d'attendre mon retour dans les grandes courses à étapes pour voir ce que je serai capable de faire". "C'est la manière la plus correcte que je retiens pour répondre à une implication qui n'a pas d'explication, a-t-il insisté. Mon nom n'a jamais figuré à l'intérieur de l'enquête espagnole". Vainqueur du Giro en mai, Basso avait été écarté du Tour de France et des autres compétitions par son équipe danoise CSC (comme une dizaine d'autres coureurs) à cause des soupçons pesant sur lui dans l'affaire de dopage sanguin "Puerto" mise au jour en Espagne. Le 12 octobre, il avait été autorisé à recourir par les autorités sportives italiennes, le Comité national olympique italien (Coni) n'ayant, jusqu'ici, pas retenu de charge contre lui. Quelques jours plus tard, le coureur s'était séparé à l'amiable de l'équipe CSC avant de s'engager auprès de Discovery Channel, l'ex-équipe de Lance Armstrong. "Douche froide" Basso a toujours plaidé l'absence de preuves formelles à son encontre, niant toute forme de dopage. De tous les coureurs pris dans l'affaire Puerto, qui ont été suspendus conformément au Code d'éthique adopté par les équipes du ProTour, il a été le premier à obtenir une décision favorable de la part d'une autorité sportive. Tout comme l'Allemand Jan Ullrich, également soupçonné, il a cependant toujours refusé de se livrer aux tests ADN par rapport aux poches de sang saisies en Espagne dans le laboratoire du docteur Fuentes. "Je n'ai pas pris l'initiative de me soumettre volontairement à un test ADN après mon exclusion du Tour parce que je ne trouvais pas cela juste après ce que j'ai enduré", s'est justifié Basso. "Pourquoi aurais-je dû faire une telle proposition à un juge (espagnol) qui ne me connaît même pas?", a-t-il continué, insistant: "J'ai été très longtemps +dans le trou+ à cause de la lenteur de la transmission des documents +des autorités espagnoles aux juridictions sportives italiennes". "Pour l'instant, je suis l'unique coureur à avoir reçu un dossier complet et à avoir donné mon assentiment pour un éventuel test ADN au procureur (antidopage) du Coni, lequel a ensuite été rendu inutile à la lumière de l'absence totale de charges à mon égard". "A ma veille du départ du Tour, à Strasbourg, je pense qu'on aurait dû un peu plus discuter à l'intérieur de la CSC avant de m'arrêter: cela a été une douche froide, mais Bjarne (Riis, directeur sportif de la CSC, ndlr) a appliqué le Code éthique", a également dit Basso, assurant que les deux hommes s'étaient quittés avec "estime et respect mutuel". retour au sommaire / retour à l'accueil)
Tour d'Allemagne : ni Ullrich ni Basso 1 déc 2006 (AFP) - Le directeur du Tour d'Allemagne cycliste, Kai Rapp, a indiqué vendredi qu'il ne comptait pas accepter les inscriptions pour l'édition 2007 de l'Allemand Jan Ullrich et de l'Italien Ivan Basso, dont les noms sont apparus dans l'enquête sur un réseau de dopage sanguin. "Il est de notre devoir de faire en sorte qu'Ullrich et Basso ne prennent pas le départ de notre épreuve en 2007", a déclaré M. Rapp au quotidien Kölner Stadt-Anzeiger. "Nous sommes prêts à épuiser tous les recours juridiques possibles", a-t-il ajouté. Ullrich, licencié par son équipe T-Mobile en juillet, est soupçonné d'avoir eu recours aux services du médecin espagnol Eufemiano Fuentes, au coeur du réseau de dopage sanguin démantelé par la police espagnole en mai. Le vainqueur du Tour de France 1997 pourrait faire l'objet d'une procédure disciplinaire pour dopage de la part de la Fédération suisse de cyclisme à laquelle il était affilié jusqu'à peu. De son côté, Basso a été autorisé en octobre à recourir par le Comité national olympique italien (Coni): il a signé début novembre un contrat de deux ans avec la formation américaine Discovery Channel. Les organisateurs du Tour d'Allemagne ont par ailleurs reçu cette semaine des assurances des chaîne de télévision publiques allemandes qui avaient un temps envisagé de rompre leur contrat de diffusion de l'épreuve suite aux affaires de dopage. "Nous avons décidé de soutenir le cyclisme après avoir étudié toutes les mesures prises depuis cet été pour lutter contre le dopage", a expliqué Fritz Raff, responsable de la chaîne publique ARD. Il a toutefois souligné qu'une participation d'Ullrich à l'édition 2007 "serait un problème". |